Luka II de Lushan
Nouveau Duc de Lushan
Messages : 58
Race : Makaï Tigre.
Magie pratiquée : Aucune.
Statut : Duc de Lushan.
Feuille de personnage
Relations:
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 Sujet: Luka II, Duc de Lushan  Ven 20 Nov - 22:16 |
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{Identité.»
Nom : de Lushan.
Prénom : Luka II.
Surnom : Aucun.
Âge : 15 hivers.
Race : Makaï Tigre blanc.
Origine : Lushan.
Statut : Duc de Lushan.
Langues connues : L’Haarkonien Makaï et Humain, il ne sait lire et écrire que l’Haarkonien Makaï mais n’est pas d’un bon niveau.
Orientation sexuelle : Bien que travaillé parfois par ses hormones, Luka II est encore vierge. Il est en effet fort d’une éducation sobre et honorable, et n’a pour l’heure aucune orientation, même si son devoir ducal implique un mariage avec une tigresse et donc, par extension, l’hétérosexualité.
{Physiologie.»
Physique : Luka II est particulièrement petit pour un Makaï tigre blanc, il mesure 1m55 pour 47 kilos. Loin d’avoir hérité de la stature de son père, ses muscles, bien que puissant pour sa taille, restent fins et graciles. Les poils de sa tête ont une forte pousse lui donnant une chevelure blanche qu’il coiffe à mi-hauteur. Ses yeux, or et brun, sont soulignés par un noir très prononcé. Encore jeune, son visage est dans l’ensemble quelque peu androgyne mais sa voix, bien que fluette, reste celle d’un jeune garçon.
Allure : Luka II est agile, très agile, ce qui lui permet de compenser sa petite stature par un port altier et gracieux. Ses gestes doux, presque maniérés, masquent son manque d’assurance, quant à son regard, il est souvent trop sérieux pour son visage d’enfant. Sa démarche, à la fois noble et aguichante, est un bon exemple de son charisme naturel qu’il ne sait pas encore exploiter.
Goûts vestimentaires : Luka est habitué au froid de sa région et est adepte de l’aisance dans ses mouvements. Aussi porte-t-il généralement de longs gants et des bas de cuir permettant à ses griffes de sortir. Il arbore autour de son cou un collier de cuir soutenant une plaque ornementale gravé de son nom permettant la fixation de nombreux vêtements à l’usage purement décoratif. Il porte aussi une culotte permettant le passage de sa queue. Depuis la mort de son père, Luka II a noué autour de celle-ci un ruban blanc en signe de deuil.
Signes particuliers : Ses rayures forment au niveau de ses épaules un motif rappelant la forme d’un cœur.
{Psychologie.»
Généralités : Luka II est un jeune Duc en apparence calme, au regard sérieux et concentré. Il parle peu, mesure chaque phrase, comme par une extrême prudence. Derrière cette attitude princière se cache les deux véritables facettes de Luka : l’apprenti Duc conscient de sa faiblesse et l’adolescent terrifié par sa tâche.
La première est généralement celle que l’on rencontre le plus de manière officielle, il écoute beaucoup pour apprendre et ne prend que des mesures murement réfléchies afin de minimiser les erreurs qui, dans la tension politique actuelle, pourraient être dangereuse pour son Duché. S’il donne ses ordres avec un sérieux seulement entaché par son jeune âge, intérieurement il se bat constamment contre la panique de n’être qu’un enfant face à des adultes, malgré sa lignée dont il veut se rendre digne. Il sait qu’il n’a ni l’expérience, ni la présence imposante de son père, il sous-estime simplement ses propres atouts physiques qui, très différents de ceux de son père, pourraient faire de lui un leader charismatique et manipulateur.
La deuxième facette du jeune Makaï, seuls ses proches ont l’honneur de la connaître, Luka II étant très pudique quand à sa propre sensibilité, se sentant obligé de la cacher au monde. Dans ces instants, il est capable de jouer tel un enfant presque plus jeune que son âge, se permettant une puérilité salvatrice, voir de pleurer tout le mal être et la tension qu’il cumule depuis le déchirement de la mort de son père qui, aux côtés d’Hermeline, sa mère, et de Natcha, sa sœur, vient le hanter dans de doux et amers souvenirs toutes les nuits. Au fond de lui-même, Luka II souffre du mal des orphelins, la souffrance lancinante de se sentir, où que l’on soit, terriblement seul.
Eduqué dans le respect cérémonieux et austère de la religion, Luka II est un croyant convaincu, ce qui conditionne sa vie et ses choix politiques. Loin d’haïr les Humains ou de les maltraiter, il les considère juste comme inférieur aux autres Makaï qui ont pour chargent de les faire vivre à leur charge en leur donnant les directives de leur existence, car ils sont, à ses yeux, incapables de se gouverner eux même, tel la description de leur Père, le Seigneur Humain. Aussi, le terme esclave est impropre en Lushan pour lui. S’il s’applique en Oonagh et à Sundaar, le cas des Humains n’est en rien de l’esclavage. Il s’agit simplement de leur juste place, le fardeau des Makaï étant de les aider à vivre sans qu’ils ne commettent de dégâts dans l’équilibre du monde si cher à la Magna Mater. De fait, il se méfie des Humains mais prend sur lui de traiter avec eux car il n’a pas d’autre choix, en attendant des jours meilleurs.
Vices : Avec son éducation pieuse, Luka II n’a pas encore développé de véritables vices.
Aime : Son Pays, son Duché et sa Religion. Ses Makaï aussi, sans qui il ne serait rien, comme La Griffe ou Amaric Bon Toutou. La neige des Monts Hagards et le Hurleur. La viande, qui constitue son seul régime alimentaire y compris la viande de poisson. Et le plus important, sa famille qui n’est plus mais qui chaque jour le suit à travers la Magna Mater.
N'aime pas : Les Humains libres qui sont, à ses yeux, le plus grand danger que possède Haarkon, car ils n’ont plus conscience de leur place dans l’équilibre du monde. Il hait les Waïtevragh, et en particulier Megara, car ils ont osé tuer un Makaï qui sacrifiait sa vie pour le royaume. Les Sundarites, mais cela relève plus de la méfiance qu’autre chose. L’esclavage des Makaï qu’il juge contre-nature.
Sociabilité : Luka II est conscient de son statut de Duc, bien qu’il soit malgré tout quelque peu intimidé par les autres nobles. Il ignore les Humains ou les traite en serviteurs. Il a beaucoup de mal à considérer les Humains Libres venant des autres contrées comme étant les égaux des Makaï.
{Informations Complémentaires.»
Arme de prédilection : Le Katana.
Style de combat : N’étant pas fait pour supporter les coups, Luka se bat en étant en perpétuel mouvement, cherchant à attaquer son adversaire de tout côté, surveillant les failles de la défense adverse en faisant tout pour être insaisissable, quitte à sauter, rebondir ou s’agripper aux murs, meubles, arbres, rochers ou à d’autres personnes. Dans une mêlée, il préfèrera ne pas se concentrer sur un adversaire unique afin de favoriser son esquive, même si cela ne l’amène qu’à blesser afin de faciliter la tâche à d’autre combattant de son camp. Luka II ne se surestime pas et préfèrera une fuite réfléchie à une mort certaine. En effet, il n’a jamais été réellement confronté à un véritable combat. Il sait magner l'épée, en particulier le Katana, et l'arc pour la chasse.
Magie maîtrisée : Aucune, la sorcellerie, s’il en respecte le pouvoir venant directement de la Magna Mater, n’est pas son parti. Il préfère faire confiance à ceux qui maîtrisent ce domaine pour lui, leur témoignant un profond respect.
Sorts connus : Aucun.
 
Luka Ier suivit de la marque Ducale Lushanienne d'assujettissement Humain.
{Histoire.»
Passé :
Quand pleure ton cœur des larmes de glace,
Luka II de Lushan naquit en l’année Humaine 97 au sein la Forteresse du Croc d’Argent. Troisième enfant de la lignée, il fut accueilli comme un véritable cadeau de la Magna Mater. Sa famille, alors composée de son père Luka Ier, de sa mère Hermeline et de sa sœur ainée de 11 hivers Natcha, avait vécu un drame, deux années plus tôt lorsque le petit Erick IV, héritier du Duché, mourut prématurément à l’âge de 4 ans d’une mauvaise chute. Il ne fut pas surprenant que le nouveau venu devint le centre d’intérêt et d’attention de toute la maisonnée. L’enfant se révéla énergique et curieux et commença une vie de douceur et de découverte, chouchouté par sa mère et sa sœur et les accompagnants dans leurs nombreux voyages à travers le pays.
Ces années, bénies d’entre toutes, Luka II les regrettera tout au long de sa vie, hanté par les regards et les sourires de celles qui furent pour lui l’incarnation même de la tendresse. A cette époque, il put découvrir l’extérieur des frontières du Duché, visitant le riche pays d’Altérone ou les fertiles vallées d’Oonagh. De ces voyages, il retint l’image d’un merveilleux et grand pays, où la paix régnait sur une population heureuse, loin de se douter des nombreuses parts noires d’Haarkon. Ces instants de liberté furent le symbole de tout ce que les femmes de sa famille eurent le temps de lui offrir. La politique prenant beaucoup de temps à son père, il ne voyait le noble tigre que très rarement. Lorsqu’en 102, la mort du Roi entraina un changement politique majeur, avec la régence des Ducs qui précéda le règne d’Eusebio III, cela ne perturba que peu la vie du jeune Homme-Tigre, mais l’année suivante fut marquée pour lui d’une pierre bien noire.
Lors d’un voyage en Oonagh, Hermeline attrapa une étrange maladie qui inquiéta grandement son père. Altérone étant réputé avoir les meilleurs médecins, elle y fut envoyée avec sa fille à son chevet. Très vite, la maladie gagna Natcha alors qu’elle ne touchait personne d’autre. Les médecins conclurent qu’elle ne devait concerner qu’une certaine catégorie de Makaï et les Homme-Félins furent interdit dans la zone où se trouvaient alitées les deux Nobles Lushanienne. Les soins se révélèrent malheureusement inefficaces. Les corps furent embaumés de la meilleur façon, selon la tradition d’Altérone, afin qu’ils arrivent en bon état à Lushan, mais cette intention, amplifié par l’ampleur du drame, fut considérée par le Duc Luka Ier comme une injure aux pratiques Makaï.
Le jour des funérailles, où les corps de Natcha et d’Hermeline rejoignirent le cycle de toute existence, Luka II monta sur la plus haute tour de la forteresse, afin de regarder l’horizon maintenant vide de sa sœur et de sa mère. Quand son père le rejoignit, il lui mit tendrement la patte sur la tête et regarda lui aussi les montagnes blanches, balayées par le Hurleur.
"Maintenant nous sommes seuls, mon fils. Voilà notre récompense. Nos ancêtres ont commis une grave erreur, il y longtemps… en rendant leur liberté aux descendants du Seigneur Humain. Et aujourd’hui, je crains que les Duc d’Oonagh et d’Altérone n’aient cherché de concert à nous fragiliser…"
Le grand Tigre gonfla sa poitrine et rugis dans le vent :
"Ils ont eu tord ! Comme leurs Pères avant eux ! Vous m’entendez, bande d’Humains ! Vous avez eu tord ! Vous ne nous aurez pas ! Jamais !"
Sa gueule se referma en un silence marqué et cérémonieux.
"Je vais te faire une promesse… Une promesse solennelle, mon fils. Je ferais de toi le plus grand des Ducs de Lushan. Et si je dois courber un peu l’échine devant ces enfants capricieux de la Magna Mater, toi, oui toi, tu leur rendras, à tous, la place qui leur a toujours été due."
Sur ces mots, le Duc regarda son fils, le menton posé sur ses petits bras croisés entre deux créneaux.
"Tu as froid ? Tes larmes gèlent… Viens, il vaux mieux rentrer maintenant."
Le monde, mon fils, te regarde alors crie :
Les années qui suivirent furent bien différentes du vivant de sa mère. L’éducation de Luka II devint plus stricte, tenue à la fois par son père et ses hommes. Le premier changement fut l’interdiction au futur Duc de quitter les terres de Lushan, les autres étant devenues par trop dangereuses suite à l’"assassinat" de sa mère et de sa sœur. Le deuxième fut l’absence de véritable loisir de son âge, son père ayant, en effet, une certaine vision du comment former un véritable Duc digne des plus grands.
Luka II fut donc formé au combat et à la chasse, armé ou non, usant alors de ses griffes et de ses crocs, développant son endurance. Le corps était important aux yeux de Luka Ier, mais pas seulement. L’âme, par exemple, devait être nourrit par la dévotion à la Magna Mater et aux Seigneurs ses enfants. Cela passa bien évidement à un suivit régulier du culte auprès de prêtre ou via des prières et des rituels en pleine nature. L’esprit devait s’endurcir autant que le corps, aussi le jeune Makaï dut passer de nombreuses heures de méditation en position du lotus dans l’immense et froide grotte sanctuaire du Seigneurs Tigre, lieux saint de la famille où souffle le courant froid de la sagesse des anciens. Il se devait d’apprendre la noblesse tant dans la forme, comme savoir se conduire à la cour, que dans le fond, ne pas fuir le danger mais savoir l’anticiper et ne pas mourir bêtement, considéré chaque vie mais connaitre ses devoirs de Makaï face à la Magna Mater, comme supporter la charge des humains.
Dans cette atmosphère devenue aussi rude que le climat de sa région, Luka II fut un enfant seul, forcé contre son gré de grandir trop vite, bien que respectueux des volontés de son père. Heureusement pour lui, en de rare moment, un soldat de la forteresse trouva parfois le temps de le divertir au nez et à la barbe de La Griffe et de ses autres précepteurs. Ce soldat au grand cœur n’était autre qu’Almaric, que ses compagnons surnommèrent "Bon Toutou", qui aujourd’hui encore, jouit de la considération la plus tendre de la part du jeune Duc.
L’année de ses dix ans, Sundaar envahit Oonagh. Luka Ier fit une requête d’urgence au Roi afin de réinstaurer l’esclavage des Humains face au fiasco de ceux-ci face aux troupes Sundarites qui n’avait jamais réussit par le passé à entrer autant dans les terres Haarkonienne. Il n’obtint l’autorisation que pour son propre Duché. Ainsi Luka II découvrit la véritable place des enfants du Seigneur Humain, ceux qui avaient comploté contre sa famille, entraînant la mort de sa mère et de sa sœur, et laissé un Duché entier à l’ennemi héréditaire.
Quand il eu l’âge de treize ans, son père l’amena dans certains de ses voyages à Haven, afin qu’il assiste en coulisse aux débats politique avec le Roi Eusebio III, la Duchesse Célia Myrkon et, pendant les mois d’été, la Princesse Nazrin Min Sundaar, généralement accompagné d’un Makaï particulièrement impressionnant, le général Sobek. Lors de ces observations à distance des décisions des grands du royaume, il lui arriva un jour une étrange rencontre, fugace. Une autre personne observait aussi en secret la scène, un jeune Humain affublé d’un nez sculpté dans un bois de chêne. Son allure grave montrait son intérêt concerné des affaires en cours. Quand il vit que le petit tigre le regardait, il se contenta de lui demander s’il était bien le fils de Luka Ier et de le fixer sans répondre à l’affirmative de celui-ci. Puis l’individu se retira, laissant derrière lui une simple phrase :
"Ton père est un homme de principe, ne sois pas comme lui."
Luka ne parla jamais de cet homme à son père.
Je suis le Duc de Lushan !
Au début de l’été de l’année 112, alors qu’il revenait d’un voyage de négociation avec la princesse étrangère d’Oonagh, Luka Ier tomba dans une embuscade tendu par un groupe d’Humain dissident dans un col de montagne. Comme son arrivée tardait au château par rapport à la date donnée par son dernier messager, un groupe d’éclaireurs fut envoyé afin de voir si le cortège du Duc n’avait pas subit quelque accident de parcourt. Un seul Makaï revint, porteur de la funeste nouvelle et demandant des renforts pour le transport des corps.
Pour le jeune Luka II, la nouvelle fut comme un séisme parcourant tout Lushan. Son père, cet immense, indestructible et rassurant Makaï n’était plus. Il était désormais seul. Il était désormais Duc. Il n’avait pas encore tout à fait 15 Hivers. Ses jeunes pattes fléchir, retenu de justesse par La Griffe, qui ne put taire de terrifiantes excuses lourdes de sens avant de donner les ordres adéquats au rapatriement des victimes au château. Luka eu alors un éclair de lucidité et donna son premier ordre ducal, celui d’assister à la recherche des corps et d’accompagner la dépouille de son père. La moitié de la garde Ducale se déplaça pour assurer la protection du dernier héritier du trône de Lushan. Les funérailles simultanées des soldats et du Duc demandèrent la présence de nombreux prêtres et prêtresses avoisinants. Comme la coutume le voulait, ils furent dépecés cérémonieusement et offert en nourriture aux prédateurs naturels pour qu’il ne reste rien d’eux, rendu intégralement à la Magna Mater, leur os étant réduit en poudre avant d’être abandonnés au vent. Ce soir là, personne ne vit le jeune Duc pleurer dans les bras d’Almaric au détour d’un couloir obscur de la froide forteresse.
Mais la vie d’un Duc est remplie d’obligation et Luka II fut rapidement submergée par ses devoirs, lui faisant oublier sa peine. Il fut d’abord abondamment sollicité par ses conseillés qui se devaient de le former rapidement, tâche pratiquement impossible, ils s’en doutaient, car seul le temps et l’expérience lui permettraient de tout assimiler. Il dû ensuite faire le tour de ses terres alors que les missives d’annonce de la mort de son père avait dû faire presque le tour d’Haarkon, commençant par Haven, où il fit son serment d’allégeance au Roi Eusebio III dans la simplicité sobre de l’urgence. Il rencontra ensuite ses différents Marquis et Barons, voyageant à travers son Duché. Lorsqu’il rencontra le Marquis Boniface V, seigneur de la cité des glaces Eiraheina, il reçut une missive urgente de La Griffe. Ses services d’espionnage avaient réussi à trouver le nom du clan responsable de la mort du Duc, le Waïtevragh, ainsi que l’identité de son leader, une certaine Megara, esclave évadée de sa propre forteresse.
Son fidèle serviteur l’informa aussi que d’après ses sources, il existait dans la garde humaine d’Eirahena, composée d’esclave pieux envers la Magna Mater, une personne fort semblable à la chef des rebelles. Si le nom de Megara ne dit rien à Luka II, le visage de la soldate, réplique presque exacte de celle-ci, lui fit revenir en mémoire cette esclave qui subissait à l’époque le sort des dissidents et des hors-la-loi Humain. Une étrange boule se forma au creux de son ventre, une douleur sourde qu’il dut refreiner. L’esclave soldat se nommait Menade et, comme le disaient les sources de La Griffe, elle était pieuse et loyale. Il négocia alors le transfert de celle-ci avec le vénal et fin négociateur qu’était le Makaï ours polaire Boniface V. Il prit aussi une troupe d’une vingtaine d’Humains choisit par Menade elle-même afin de créer une garnison, puis il mit une fin prématurée à son voyage, rentrant à la forteresse du Croc d’Argent.
La nouvelle garnison fut transformée par La Griffe en une unité d’espionnage et de traque des Humains dissident de Lushan, sous la direction de Menade. Cette unité est ainsi en place depuis la fin de l’automne. Quand à Luka II, il a actuellement envoyé une invitation tant à la princesse Nazrin Min Sundaar qu’à la duchesse Célia Myrkon, dans le but de les rencontrer en sa forteresse. Le poids de ses responsabilités pèse sur ses maigres mais agiles épaules, c’est son 15ème Hiver, il est un vrai Makaï maintenant, et il se doit d’être grand, comme le souhaitait son père. Même si la tâche qui lui incombe, refaire d’Haarkon le grand pays qu’il était antan, ne sera pas facile…
{Vous.»
Comment avez vous découvert le forum? Un projet de Nazrin qui, demandant mon aide, a comme toujours su me piéger.
Que pensez vous de ce dernier? Si j’étais mi-figue mi-raisin au départ, j’y vois désormais un gros potentiel et lui espère longue vie.
Quelle sera votre fréquence de passage? Celle d’un Admin, un peu tous les jours, parfois moins si ma vie IRL m’y contraint, sans jamais vraiment lâcher prise.
Dernière édition par Luka II de Lushan le Ven 20 Nov - 23:15, édité 1 fois
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