Le Royaume d'Haarkon
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 Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh

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Auteur Message
Nazrin Min Sundaar
Régente Sundarite d'Oonagh
Régente Sundarite d'Oonagh
Nazrin Min Sundaar

Féminin Messages : 241
Race : Hybride Chèvre.
Magie pratiquée : Sorcellerie Sundarite haut niveau.
Statut : Régente d'Oonagh et Princesse-Sorcière Sundarite.

Feuille de personnage
Relations:

Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh Vide
MessageSujet: Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh   Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh Icon_minitimeLun 26 Oct - 18:32


    {Identité.»

    Nom : Min Sundaar, ou "de Sundaar".
    Prénom : Nazrin, qui signifie "Rose Sauvage" en Sundarite.

    Surnom : On appelle toujours Nazrin "Amira", qui signifie princesse en Sundarite. Cela dit on la surnomme officieusement "La Satyre" pour se moquer d'elle, car sa nymphomanie aigüe rappelle le Satyriasis, l'hypersexualité masculine. Cela a d'ailleurs crée le mot "satyre" en Oonagh depuis quelques années, désignant toute personne hyperactive sexuellement ou particulièrement perverse. Le Seigneur Bouc étant connu pour être le Grand Maître du Feu, on surnomme Nazrin "La Fille du Feu" dans son pays, car elle a hérité du contrôle de cet élément.

    Âge : Vingt trois ans.
    Race : Étant fille du Seigneur Bouc, Nazrin est une Hybride d'Humaine et de Makaï Chèvre.
    Origine : Sundaar, originaire de Razafindrazaka, la capitale.

    Statut : Princesse Sundarite en exil plus ou moins officieux, dernière fille du Seigneur Bouc. Nazrin est cependant la dirigeante actuelle du Duché d'Oonagh et une redoutable Sorcière aux pouvoirs étonnants, capable de créer ses propres sorts.

    Langues connues : Nazrin est une lettrée très cultivée, malgré les apparences. Elle parle et écrit parfaitement l'Humain et le Makaï Sundarites, et parle également l'Humain et le Makaï d'Haarkon, certes avec un lourd accent mais avec une certaine maîtrise. Quant à l'écriture Haarkonienne, elle maîtrise le Makaï à un niveau moyen et l'Humain à un niveau faible.

    Orientation sexuelle : La réputation de la Princesse Chèvre dans le domaine de la sexualité n'est pas des plus reluisantes : on la dit orgiaque, dépravée, sans limites ni inhibitions. Si les rumeurs s'éloignent de la réalité, il est vrai que Nazrin est une fornicatrice forcenée, souffrant de nymphomanie, ce qui la pousse à multiplier les partenaires pour assouvir sa libido malheureusement inextinguible. Cela à développé chez elle une grande dépendance et une obsession vis-à-vis du sexe telle que ses rapports sont quotidiens. L'Hybride est farouchement hétérosexuelle, car faisant une fixation sur "le membre viril" et surtout ses mesures, choisissant la plupart de ses amants et esclaves de cette manière. La sexualité de groupe lui est coutumière, et elle s'ennuie vite de ses partenaires. Cela dit, Nazrin éprouve le besoin puéril d'être dorlotée; en effet, la jeune Hybride recherche souvent les contacts tactiles sans intentions sexuelles, et ce d'un peu tout le monde, quémandant caresses, étreintes, baisers tendres, mains enlacées ou parfois simplement un sourire. Elle n'a eu qu'une relation avec une femme dans toute sa vie parce qu'elle souffrait du manque, qui la laissa tellement perplexe que les femmes qui s'intéressent à sa personne la rendent extrêmement nerveuse et lui font parfois perdre un peu d'assurance. Si elle est sûre d'elle et sans retenue avec les hommes, la princesse est au contraire fuyante et réservée avec les femmes et si la bisexualité masculine est quelque chose qu'elle recherche chez ses amants, l'attirance des femmes entre elles la met mal à l'aise, plus par ignorance et peur enfantine qu'autre chose.

    {Physiologie.»

    Physique : Un mètre soixante de féminité exacerbée sur sabots, voilà ce qu'est la princesse Nazrin. De petite taille mais fort en formes, elle est assez belle pour qui aime les beautés lascives, quoique très plantureuse. En effet la jeune Hybride, sans être d'une superbe ineffable, possède un corps plantureux qui n'a rien à envier aux danseuses du ventre Sundarites. Musclée et bien proportionnée, ses épaules sont bien découplées et son dos est comme élastique, descendant sur une chute de reins accentuée par des hanches très larges et un bassin très féminin, se terminant sur des cuisses épaisses et des pattes de chèvre parfaitement glabres. Nazrin ne se privant d'aucun excès, elle fait certes plus envie que pitié mais sa morphologie reste athlétique malgré tout. Cependant elle dispose d'une poitrine démesurément opulente, ce qui brise un peu l'harmonie de sa silhouette. Au dessus de ses fesses, dans le creux de ses reins se trouve une petite queue de chèvre très mobile selon ses humeurs, prolongée par une ligne de poil remontant le long de sa colonne vertébrale jusqu'à la racine de sa nuque, se confondant avec le panache de ses cheveux épais, de couleur variable entre le vert, le gris et le blond sombre.

    Ses yeux ont une couleur indistincte, entre le brun et le rouge lie-de-vin, avec des pupilles horizontales comme les chèvres, surmontés par des sourcils épais. Son faciès extrêmement rond est tout à fait particulier, presque plat, avec un nez très court plongeant sur une bouche incroyablement lippue, un peu en bec-de-lièvre, dont les lèvres sont naturellement entre le bleu et le violet, lui donnant un air vraiment particulier. Ses oreilles sont pointues et très longues, ressemblant à celles des caprins, ayant tendance à bouger selon ses humeurs. Ce n'est ni une très belle femme, ni une femme laide, car son Hybridation a marqué son visage de traits tout à fait particuliers, et son corps de lourdeurs féminines parfois un peu vulgaires, sujets à railleries pour ses détracteurs. Cela dit, elle vous dira : "Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent". Quel esprit sans soucis.


    Allure : Vous trouverez rarement plus femme que cette femme là. La silhouette sportive et le teint délicieusement hâlé, la jeune Hybride a une démarche particulièrement chaloupée du fait qu'elle marche sur ses sabots, un peu comme sur la pointe des pieds. Le visage particulièrement mobile, ses attitudes sont celles d'une enfant devenue femme peut-être un peu trop vite, entre la fausse candeur, la véritable insouciance, et la profonde lascivité : Nazrin se sait belle, du moins avenante, et en joue. Ainsi n'a t-elle aucun scrupule à mettre son corps en valeur. Sa voix désarçonne souvent les gens qui se font une certaine idée de sa personne; en effet l'Hybride dispose d'une voix de petite fille naturellement haut perchée et de loin pas une voix grave de séductrice. Elle semble toujours en mouvement, toujours l'esprit occupée, à papillonner entre les gens, à parcourir les pièces de droite à gauche, un sourire flottant sur ses lèvres épaisses. A cause de cette attitude énergique et volubile, beaucoup la sous-estime, oubliant que derrière la femme-enfant se cache également une lettrée de qualité, et une redoutable Sorcière des plus cultivée. Mais il semble que Nazrin s'accommode la plupart du temps de ce statut peu reluisant "d'envahisseuse barbare et dépravée qui ne semble se soucier de rien", cela faisant partie de sa manière d'œuvrer en politique : qu'on la prenne pour plus bête qu'elle ne l'est. A Sundaar, auprès de son père, ses frères et des prêtres, cela semble avoir toujours payé. Cependant, elle sait garder le port de tête altier des nobles quand il le faut, aimait à rappeler qu'elle est une princesse mais également un quart de déesse, puisque son père semble être un Demi-Dieu, bien qu'elle, profondément athée, n'y crois pas vraiment.

    Goûts vestimentaires : Nazrin est bien une princesse dans son sens le plus basique : elle aime les belles choses. Qui plus est, elle est coquette, et aime les beaux bijoux et les beaux tissus, cependant d'une coupe plutôt simples, préférant la sensation des étoffes de qualité que les empliment de fraises et de fanfreluches. Le satin et la soie, les robes aux coupes audacieuses, découvrant son dos et la sensualité se dégageant de son corps en général. Curieusement, si l'Hybride aime les bijoux, elle n'en porte presque jamais, à l'exception d'un bracelet d'argent garni de petites clochettes. Elle laisse toujours ses jambes nues, car détestant les pantalons ou les braies, ne jurant que par les robes vaporeuses de son pays. Vous ne la verrez jamais porter une robe Haarkonienne d'ailleurs car elle estime que cette mode n'est pas la sienne et donc ne lui ira pas.

    Signes particuliers : Comme tout les Hybrides, Nazrin dispose de traits bestiaux visibles : des pupilles horizontales, une petite queue et une ligne de poils le long de la colonne vertébrale. Cela dit le plus voyant reste le bas de son corps, puisque la fin de ses jambes, après des cuisses Humaines, se termine sur des pattes de chèvre avec des sabots. Sa voix a également un timbre étrange, trainant certaine syllabes, comme chevrotante parfois. Elle est également capable de bêler et bégueter exactement comme une chèvre, ce qu'elle fait une général quand elle chipe une colère enfantine. Son régime alimentaire pourra paraître curieux à bon nombre d'Humains, mais parfaitement normal pour les Makaï : descendant d'un Bouc, Nazrin est capable de digérer la cellulose, au contraire des Humains, et peut donc tirer des substances nutritives des plantes, de l'herbe et même des fleurs, chose qu'elle mange assez souvent. Parfaitement "végétalienne", elle ne consomme aucune viande d'aucune sorte, ni même du poisson et éprouve une certaine répulsion pour les produits indirectement tirés d'animaux comme le lait, le beurre ou même les oeufs. Elle est cependant particulièrement friande de légumes et surtout de fruits de tout genre, et boit principalement du thé (qui est sa boisson favorite), parfois de l'eau ou de l'alcool quand il n'y a rien d'autre. Ce régime alimentaire ne l'empêche ni d'être gourmande, ni d'être excessive. Elle est également immunisée au venin de serpent, car en élevant pour son loisir et ayant laissé ces derniers la mordre pour s'inoculer sciemment de petites quantités de poisons.

    {Psychologie.»

    Généralités : La Princesse Sundarite est un vrai contraste de bonnes et de mauvaises manières. Polie, grossière, miséricordieuse, emportée, tour à tour, rien ne lui est plus facile que de gagner les cœurs de ceux qui ont affaire à elle, même si parfois elle les traite d'une manière si dure qu'ils sont presque forcés de la haïr. Cependant, sa nature n'est pas foncièrement mauvaise. En effet l'Hybride sait être une femme charmante et son naturel sociable et enjoué réhausse son charme, ayant le rire sincère et facile, un peu à la manière des enfants. Amoureuse de la vie sous toutes ses coutures, audacieuse et intelligente, Nazrin semble être une insouciante, mais c'est bien loin de la vérité de sa nature, bien moins légère qu'elle ne veut le laisser paraître. Cependant en public, la princesse Sundarite se montre mutine et extravertie, très énergique, toujours avec le sourire. Quand elle désire quelque chose, Nazrin se donne simplement tout les moyens pour l'obtenir, et le prend comme si la chose lui était due, sans trop se poser de question, car après tout, elle est une princesse.

    Cependant, son esprit semble sans soucis; aucun problème ne lui semble insoluble, car s'il n'y a pas de solution, c'est bien évidemment qu'il n'y a pas de problème. Joueuse, badine, séductrice et farceuse, Nazrin aime à plaisanter et à se distraire, parfois aux dépends d'autrui, en général ceux qui sont la cible soit de ses blagues pas toujours très sympathiques, ou parfois de ses attentions amoureuses plutôt autoritaire. Cela dit, elle est un peu cœur d'artichaut, et en vérité elle ne supporte pas qu'on la néglige, assez jalouse, un peu à la manière d'un enfant et supporte mal "qu'on ne l'aime plus". Elle aime profondément mais très brièvement, à vrai dire, bien que l'Hybride soit capable d'une assiduité amoureuse exemplaire, comme le prouve sa longue relation avec son général, Sobek. cependant, l'ogre de sa nymphomanie l'empêche d'être totalement à un homme; Nazrin est la femme de tout le monde et de n'importe qui, et parfois ce constat la fait horriblement pleurer. Elle pleure souvent d'ailleurs, plutôt émotive, sachant passer avec une façon qui n'appartient qu'à elle du rire aux larmes, et vis-versa.

    Il est plutôt rare que la jeune princesse se mette en colère, mais en général si cela lui arrive, c'est une colère sans retour, très visuelle, comme un coup de tonnerre, qui se calme comme elle est venue. cependant dans ces moments là, il ne fait pas bon les contrarier car de la légère farceuse elle passe à une femme intransigeante et sans pitié, allant toujours aux punitions les plus expéditives qui soient. Malgré son côté attachant, Nazrin reste une princesse capricieuse, et une femme dévorée sans cesse par une forte ambition : celle d'être libre et indépendante et de gouverner quelque chose bien à elle. La Sundarite à cela dit beaucoup sacrifié pour se satisfaire, et doit en partie sa réussite à une chance éhontée, mais pas seulement. Souvent téméraire dans ses entreprises, Nazrin semble avoir toujours ignoré ce qu'est l'impossible. Et même s'il semble qu'elle soit d'une nature puérile, chipant parfois des colères lunatiques, s'attachant à des détails insignifiants, s'indignant ou pleurant d'un rien, jouant de ses charmes ou se faisant passer pour bien plus bête qu'elle ne l'est en réalité, Nazrin est une dirigeante adaptable et audacieuse, plus que réellement expérimentée. Elle trouve souvent des échappatoires insoupsçonnée aux situations qui semblaient désespérées, juste parce qu'elle a un culot incroyable. Ou peut-être est-ce simplement car le risque ne lui fait pas peur.

    Cependant, la jeune femme a beau être une débauchée incurable, elle traite ses esclaves, personnes avec qui elle a le plus d'activités, avec douceur et égards, ne les maltraitant jamais bien au contraire, passant son temps à les câliner ou à assouvir leurs caprices, les couvrant de cadeaux, les couvant bien souvent plus que de raison, du moins le temps qu'elle les aime. En effet c'est une personne qui sait être aimante et tendre, qui n'a jamais de sa vie levé la main sur un de ses esclaves ou domestiques, et ne le fera certainement jamais, car elle n'aime guère la violence. C'est aussi une certaine forme de comportement enfantin, laissant ses hommes punir ses esclaves à sa place pour ne pas culpabiliser, traitant ces derniers comme des petits animaux fait pour la serrer dans leurs bras et la consoler quand elle ne va pas bien. Certains voient en elle une adorable amoureuse de la vie, d'autre un tyran puéril, ou d'autre encore, une chienne en chaleur. On peut dire qu'elle n'est aucune de ces trois choses... en étant tout les trois, à sa manière. Cependant, si cela n'avait tenu qu'à elle, Nazrin n'aurait jamais voulu grandir. C'est peut-être pour cette raison qu'elle est une sorte de femme-enfant si paradoxale.


    Vices : Il est indéniable que Nazrin aime le sexe et est profondément dominée par ses pulsions charnelles, au point qu'il lui est parfois arrivé d'être tant en manque qu'elle se retrouva à abuser sexuellement de personnes qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment.

    Aime : Les baisers, principalement sur la bouche. Quiconque voudra embrasser Nazrin y parviendra toujours tant elle aime cela. Un baiser la fait fondre. Jouer de la musique, plus particulièrement de la Zurna. Faire l'amour, plus que tout, en compagnie d'hommes bien bâtis. Les esclaves : elle leur offre souvent plus de considération que les gens libres. Les serpents, pour qui elle a une fascination. Sobek, son général, à qui elle voue une amitié solide et un désir toujours renouvelé. Fakiha aussi, même si elle n'est plus qu'un souvenir douloureux... Nazrin aime également la nouvelle liberté que lui offre la domination d'Oonagh. Elle apprécie également les gens ouverts d'esprits, et semble avoir un incroyable attirance pour les hommes bisexuels. Plus prosaïquement, elle aime les petits pains au blé rouge, le miel, les fruits rouges et les liqueurs fortes. C'est une très grande amatrice et consommatrice de thé. Elle aime également avoir chaud, même si la température est excessive, car la sueur est quelque chose qui semble lui plaire, pour une étrange raison. L'ivresse est aussi dans ses goûts et elle fume avec plaisir le Narguilé. L'Hybride a aussi un goût pour la moquerie et les jeux divers, des échecs jusqu'au simple chat-perché. Elle ne refusera jamais une partie de cache-cache, bien que ses jeux aient souvent une intention sexuelle derrière.

    N'aime pas : Accommodante, il y a très peu de choses que la princesse Nazrin n'aime vraiment pas. La chose qu'elle déteste le plus semble cependant être son propre père, le Seigneur Bouc, ainsi que les lois machiste de son pays, Sundaar, qui ont jadis tous castré ses ambitions. Si elle n'aime pas spécialement qu'on lui tienne tête, l'Hybride sait se raisonner, tant qu'on ne se montre pas trop insistant. Dans ses goûts plus terre-à-terre, elle déteste la viande et est végétalienne, et déteste profondément avoir froid. Cela dit, elle déteste avoir tort ou se rendre compte qu'elle s'est trompée. Une autre chose que la princesse Sundarite n'aime pas, ce sont les femmes qui s'intéressent sexuellement à sa personne. Non pas que cela la dégoûte, loin de là, mais cela la gêne incroyablement et lui rappelle une mauvaise expérience.

    Sociabilité : La princesse Nazrin est un modèle de sociabilité un peu légère, puisqu'elle aime tout le monde avec une affection un peu volubile. Elle parle beaucoup, avec aisance et rapidité, particulièrement loquace, et est capable de s'entretenir avec tout le monde d'à peu près n'importe quoi. L'Hybride aime énormément la compagnie des autres et déteste être seule, tout en ne faisant aucune différence entre les individus, qu'ils soient Humains, Makaï, Sundarites ou Haarkoniens. Ce genre de considération n'a aucune importance pour elle, capable de s'acoquiner autant avec un marquis qu'un simple soldat.

    {Informations Complémentaires.»

    Arme de prédilection : Le Djambiya, poignard recourbé Sundarite typique à lame courbe à nervure centrale, et fourreau en laiton très décoré, porté glissé dans la ceinture.

    Style de combat : Aucun en particulier, système débrouille avec poignard, utilisation intelligente de la détente de ses pattes de chèvre et de la dureté de ses sabots, et coups dans les parties sensibles, Nazrin n'étant pas une combattante. Cependant, vouant un culte aux serpents, ses armes sont presque toujours empoisonnées.

    Magie maîtrisée : Sorcellerie Sundarite, affiliée à l'élément Feu. Nazrin est très certainement la plus puissante Sorcière d'Haarkon à l'heure actuelle.

    Sorts connus :
    Spoiler:


Dernière édition par Nazrin Min Sundaar le Lun 14 Déc - 18:32, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh   Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh Icon_minitimeLun 26 Oct - 19:09


Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh 091015121609826204

Tout passe par le sexe, parce que c'est la chose animale qui nous rattache les uns aux autres.

    "Il est de mon droit de tout toucher!", s'était écrié la petite fille, écrasant d'un coup de sabot furieux le pied du prêtre qui la tenait par le bras avant de s'enfuir en courant, profitant de la douleur occasionnée. Personne n'avait jamais très bien comprit cette enfant, sauvage et turbulente, que les prêtres avaient arrachée à la naissance à une esclave Humaine qui avait eut le privilège de receuillir en elle la semence du Seigneur Bouc, roi de Sundaar, Demi-Dieu marchant parmi les Humains et les Makaï. La princesse Nazrin, dernière enfant du Grand Bouc, était une petite fille Hybride aux pattes et à la queue de chèvre, béguetant furieusement plus que s'exprimant quand elle se mettait en colère, ce qui arrivait souvent, car elle avait plutôt un mauvais caractère. Cependant, elle ne fut jamais gâtée, toute princesse qu'elle fut. Dernière enfant, née fille de surcroît, son père ne la considéra pas, mais pour autant, elle n'eut jamais le droit de connaître sa mère, élevée par des prêtres auxquels elle faisait bien payer sa condition, au moyen de bêtises d'enfant et de comportements excessifs. Sa mère n'existait pas, ses frères et soeurs l'ignoraient, bien trop occuper à, pour ses frères, se disputer le pays en escarmouches intestines, et pour ses soeurs, à se montrer de futures parfaites épouses peu loquaces. Son père quant à lui, n'était qu'une figure inaccessible, même pas paternelle. Et pour Nazrin, petite fille très demandeuse d'affection, il n'y eut que les esclaves pour la consoler. Des pères et des mères, des frères et des soeurs de substitution. Des sourires et des jeux, que jamais des Gens Libres ne lui auraient jamais octroyé, surtout pas ces prêtres qui semblaient la persécuter, comme le pensent beaucoup d'enfants encadrés par d'ennuyeux précepteurs. Cependant, entre deux bêtises, l'enfant questionnait les prêtres sur son père. Et à chaque fois, on lui disait : "Vous êtes une de ses enfants, ainsi un quart de déesse, Amira". A cela, la fillette ne posa qu'une question :

    "Si je suis un quart de déesse, pourquoi suis-je moins que mes frères?"

    A cela, les prêtres restaient bouche sèche.

    Nazrin n'était pas comme les autres filles du Seigneur Bouc. Sa curiosité, son audace et son envie de compagnie forcèrent les prêtres à la traiter un peu autrement des filles du roi, en lui permettant par exemple d'apprendre à lire et à écrire, histoire de l'occuper. Mais c'était la sous-estimer que de penser qu'elle s'arrêterait là, comprenant qu'elle pouvait en obtenir bien plus en se montrant curieuse et insistante. La Sorcellerie fut un sujet qui la passionna dès que les prêtres lui contèrent les exploits des grands Sorciers Sundarites, et elle y vit là un moyen autant de s'occuper que de chercher à obtenir autant d'intérêt que ses frères. Absorbant les enseignements comme une éponge mais en retenant tout, la fillette-chèvre dévora chaque leçon, chaque démonstration, fascinée et enthousiaste au point que ses chaperons pensèrent avoir trouvé la solution pour la discipliner. Ils étaient bien loin de la vérité. Bien loin. Même complètement à l'opposé. Il était manifeste que l'enfant aimait se moquer d'eux, malgré tout, elle exprima le voeu de devenir une Sorcière, et pas n'importe laquelle : "je serais une grande Sorcière pour que mon père me regarde!". Si seulement. Nazrin n'avait que cinq ans quand elle commença à étudier les arts occultes avec les prêtres du Seigneur Bouc, et aucun d'entre eux n'aurait jamais imaginé qu'elle deviendrait ce qu'elle est aujourd'hui.

    C'est à cette période que Nazrin "reçu" une amie. Une petite esclave de son âge, qu'elle appela "Fakiha", ou "fruit" car la couleur de ses cheveux lui rappelait les fruits rouges qu'elle aimait tant manger. Fakiha était une gamine paisible, qui avait tendance à modérer la petite peste trop énergique, ce qui conforta ses tuteurs dans le choix de lui assigner une esclave de compagnie. C'était un bon choix. Nazrin et Fakiha devinrent rapidement inséparables, partageant leurs jeux, leurs bains, leur lit, leurs secrets, leurs joies comme leurs peines comme deux soeurs. mais elles étaient bien plus que des soeurs, bien plus qu'une petite maîtresse et son esclave de son âge. Jamais personne ne fut plus proche de l'Amira Nazrin que Fakiha, cette grande gringue à qui on donnait cinq ans de plus, qui aimait à faire la course avec sa maîtresse aux pattes de chèvre. L'enfance fut plus douce à l'Hybride aux côtés de son esclave et amie. Son unique Fakiha. Bien plus qu'une esclave. Bien plus qu'une amie. Bien plus qu'une soeur. Atteignant ses dix ans, et haute comme trois pommes, la petite Amira continuait à découvrir les mystères de la Sorcellerie, entre deux moments paisibles avec Fakiha. Après tout, il n'y avait rien d'autre que pouvait faire une fille du seigneur Bouc, comme l'avait bien comprit Nazrin. A Sundaar, les femmes n'ont pas la même importance que les hommes. Mais elle, elle voulait que son père la voit. Qu'il remarque qu'elle était tellement plus intelligente que son frère Rama, tellement plus douée en Sorcellerie que son frère Amed. Tellement plus curieuse et prometteuse que toutes ses soeurs réunies. Simplement une petite fille qui voulait que son père la regarde, tout roi qu'il était, tout demi dieu qu'il était. Une chèvre née d'un bouc, tout simplement.

    Car Nazrin et son père bêlaient de la même manière. Plus que personne ne pouvaient le soupçonner.

    Vint finalement ce jour qui changea à jamais la vision de l'enfant sur beaucoup de choses. Elle n'avait qu'onze ans quand elle arriva à obtenir une entrevue privée avec le Seigneur Bouc. Elle allait enfin pouvoir parler sérieusement à son père, et lui prouver qu'il pouvait être fier d'elle et la considérer autant que ses frères, certains étant bien plus médiocre qu'elle, selon son propre avis. La fillette se présenta à son père, lui expliquant le fond de sa pensée, mais le Bouc plutôt que de la mettre sur un piédestal, entra dans une colère noire, la faisant enfermer dans sa chambre une semaine entière sans aucune compagnie. Cette enfant disaient des sottises si grandes qu'elles en devenaient des hérésies. Une fille, plus importante qu'un garçon? Aucun talent féminin ne pouvait rivaliser avec le statut d'héritier mâle, aucun. Le Seigneur Bouc commença à se dire que sa fille développait bien tôt des considérations qui pourrait, à l'avenir, être ennuyeuses, aussi la fit-il suivre, surveillée encore plus étroitement par les prêtres de l'ordre, ceux qui l'avaient éduquée, elle et tout ses frères et soeurs. Sans jamais la présence d'une mère. Nazrin fini par se dire que la société dans laquelle elle était née n'était pas bonne. Pas faite pour elle. Et elle en pleura beaucoup. Mais personne ne vit ses larmes, trop fière pour les montrer. Personne sauf Fakiha, sa précieuse esclave, la seule qui la comprenait. La seule auprès de qui elle pourrait se consoler.

    Mais l'ombre de l'adolescence transforma à tout jamais l'Amira. Bientôt les hormones feraient leur travail et changerait ce corps d'enfant en celui de femme, passant par une phase hybride où le corps n'est ni l'un ni l'autre. Et quand l'enfance mourait, l'adolescence changera la petite cabri en chèvre. Cependant, Nazrin avait à peine douze ans quand la sensualité s'attaqua à son esprit naïf. Trop jeune, trop vite. Une trouvaille découverte toute seule, un jour comme un autre, puis testée sur des esclaves de son âge. Et bientôt toutes ces petites expériences lui plurent tant qu'elle fut en recherche continue et persistante du plaisir sexuel. Sa libido était à la fois bien trop précoce et bien trop active, au point que bientôt la toute jeune fille se lança à la poursuite de l'assouvissement de ses pulsions sexuelles avec une hargne qui passa bientôt au dépit. Rien ne savait la contenter et bientôt Nazrin se rendit compte qu'elle ressentait un besoin quotidien, voir même plus encore. Elle chercha dans une sexualité effrénée et des rapports à plusieurs la solution, mais encore une fois, la soif inextinguible de sexe qui tiraillait son ventre restait toujours présente. Si les hommes la satisfaisait un temps, son besoin sexuel revenait au bout d'à peine quelques heures. Dans cette quête de l'assouvissement désespéré, l'hybride délaissa quelque peu Fakiha et la Sorcellerie, toute entière concentrée à tenter de faire disparaitre cette horrible impression de manque. Elle ne réussi pas. Mais Nazrin comprit quelque chose : elle était malade. Comme son père souffrant du Satyriasis selon les mauvaises langues qui disaient pourtant la vérité, elle était nymphomane. Cette sexualité compulsive était sa malédiction personnelle. Et aucune réprimande, punition, sévisse corporel que pouvaient lui administrer les prêtres ne purent arrêter sa terrible obsession dont elle était la première victime.

    Nazrin n'avait que quatorze ans, et déjà elle avait malheureusement perdu toute son innocence à cause de cette maladie dont elle pensait ne jamais pouvoir guérir. Elle entra dans l'adolescence en maudissant sa faiblesse, en détestant ce qu'elle devenait, sans pouvoir lutter contre.

Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh 09101512185733570

L'homme savant bâtit les cités, la femme savante les renverse. Ou tout du moins essaye.

    "Prend moi dans tes bras, s'il te plais, Sobek", avait demandé l'adolescente à cet homme à la peau écailleuse. A ce héros de la guerre bien plus vieux qu'elle. Aussi grand qu'elle était petite. Aussi gros qu'elle était menue. La princesse et le général. L'une avait à peine quinze ans, et une bien étrange réputation qui révoltaient les prêtres, et l'autre en avait vingt de plus, s'étant illustré de nombreuses fois contre les incessantes guerres avec Haarkon, le pays voisin. On lui avait défendu de s'approcher de lui; mais Nazrin aimait ce qui était interdit. Et elle aimait l'aura virile de ce grand général borgne qu'elle eut bien du mal à séduire. D'abord par jeu, puis par envie. Puis parce qu'il était réceptif. Et finalement, parce qu'il lui fit l'amour. Plusieurs fois. Ou peut-être parce qu'il lui fut, premier parmi les hommes, à lui dire qu'il l'aimait. Mais, comme l'alouette, Nazrin eut peur, ainsi ne lui rendit-elle pas ses sentiments, préférant continuer à courir les hommes, esclaves ou pas à présent. Et même les prêtres. Même Fakiha était lointaine. Ou peut-être n'était-ce qu'une impression.

    Puisque comme l'avait dit son père en la réprimandant de ses excès : "de toute façon tu es moins qu'une femme, car ton ventre d'Hybride est stérile et tu ne sers à rien".

    De la colère, Nazrin passa à la haine pour son Bouc de père. Être moins qu'une femme dans une société où la femme n'est pas grand chose, c'est être plus que moins que rien, et l'Amira ne put oublier ses paroles, se comparant à son frère aîné, Rama L'Oisif, Bouc obèse et apathique qui préférait passer tout son temps couché à manger que de s'intéresser à la politique, pourtant prince de Zagerath, la région la plus à l'Est de Sundaar, en bordure d'Haarkon. C'est en regardant ce frère décadent que Nazrin se rendit compte de ce qu'elle risquait de perdre si elle ne luttait pas contre l'ogre affamé qu'était sa nymphomanie : une pièce inutile dans un jeu d'échec qui serait trop grand pour elle. Elle qui voulait devenir la plus grande des Sorcières, la voilà en passe de devenir la plus grande des putains. Et finalement Nazrin fini par se dire qu'elle avait besoin de Fakiha, son éternel ange gardien, son garde-fou, sa béquille affective, au delà de tout les hommes qui l'avaient serrée dans leurs bras et qui s'étaient unis à elle; Car jamais Fakiha ne se laisserait tenté par ses charmes, jamais elle ne se laisserait influencer par ses appâts. Car les femmes ne s'aiment pas entre elles. Pas à Sundaar. Alors Nazrin savait qu'elle avait une alliée à vie. Et Fakiha revint à elle, docile comme à son habitude. Soumise esclave toujours tranquille. Toujours là pour elle, l'incitant à reprendre l'étude de la Sorcellerie. Ce que sa maîtresse fit, s'éloignant pour un petit moment de ses conquêtes. A peine un mois, à vrai dire, jusqu'à ce qu'elle ne court à nouveau les hommes. Mais, avec une pensée pour son frère Rama, l'Hybride revint toujours à la Sorcellerie. Elle devait devenir une Sorcière, pour montrer qu'elle était plus que certains de ses frères. Pour pouvoir rire au museau de son père, un jour, malgré son obsession qui la décrédibilisait tant.

    Un jour, Nazrin dit à la Cour du Bouc qu'elle avait inventé un sort. Toute seule. On ne la crut pas. Et pourtant, on aurait du. Jouant de la Zurna, dansant avec légèreté sur ses sabots, la princesse envoûtait des esclaves pour les mener jusqu'à sa chambre, comme on charme les serpents. Le son de sa flûte mena même des prêtres sur sa couche. Et elle savait bien que ce sort servirait un jour à plus qu'à assouvir ses pulsions sexuelles. Nazrin fit la nique aux érudits de la Cour en se lançant non plus dans l'étude des sorts des autres, mais dans la conception des siens, choses qui fit hausser bien des sourcils. En effet, peu de Sorciers inventaient des sorts, ce qui demande une grande maîtrise des arts occultes. Mais Nazrin était passionnée, utilisant cette passion pour supporter ses besoins charnels, mais aussi parce que parmi les enfants du Seigneur Bouc, rares furent ceux aussi intéressés par la Sorcellerie que sa cadette, l'Amira Nazrin. Cependant le temps passa, et la jeune fille commença à avoir envie que certaines choses changent. Son frère rama devenait de plus en plus fainéant, alors qu'à la frontière, Haarkon était toujours là, royaume aussi menaçant que menacé, comme Sundaar, dans le duel que se livraient les deux grandes puissances. Alors, balançant su cul avec indolence à la cour, personne ne se doutait de ce qu'allait faire la dernière fille du roi...

    L'année qui suivit, Nazrin s'acoquina plus ouvertement avec le général Sobek, qui malgré son apparence assez repoussante s'avéra être aussi excellent amant qu'homme admirable. Le Makaï se montra prévenant à son égard, et visiblement sincère dans ses sentiments, au point que la jeune fille fini par tomber amoureuse de lui, sans pouvoir cependant lui promettre la fidélité. Car elle se connaissait trop bien, elle et ses pulsions. Pour se moquer des prêtres, elle s'afficha avec son nouvel amant de manière officielle, permettant même à Fakiha de changer de statut d'esclave, passant d'esclave de Compagnie à esclave de Combat, comme la rousse s'avéra être plutôt douée dans les sports de combat. Cependant, Sorcellerie et sexe restait les deux mamelles de sa vie. mais bientôt une nouvelle donnée viendrait s'y ajouter : la politique. En effet, la jeune Hybride concoctait quelque chose. Quelque chose de grand. Quelque chose qui ferait que son père serait obligé de reconnaître ses qualités. De la reconnaître, tout simplement. D'admettre qu'elle était bien meilleure que son aîné, Rama, ce prince fainéant toujours avachi.

    Un complot. Pour prendre le pouvoir. Pour renverser Rama. Pour avoir enfin une place. Celle de son frère.

    Avec Sobek, tout était possible. Le plus grand général d'armée qu'ai connu Sundaar était à ses côtés, loyal et aimant. Et Nazrin lui était tout aussi loyale, et tout aussi aimante. Elle pensât qu'ensembles, ils pourraient soumettre son frère et renforcer la frontière. Faire un coup d'éclat. Mais pour cela, il fallait un plan bien élaboré, qui lui demanda plus de deux ans de réflexion. Elle fini par soumettre ses idées au Crocodile et bien vite les deux amants montèrent leur intrigue pour évincer un incapable et rendre Sundaar plus puissant encore. Petit à petit, pièce par pièces, le complot se monta, utilisant comme pions les gens de la cour. Ses frères, ses soeurs. Les concubines de Rama. Des esclaves, ça et là. Des prêtres, des quidam. Tout n'était pas parfait certes, mais Nazrin ne pouvait pas se permettre d'attendre trop longtemps, car qui savait quand les troupes Haarkonienne décideraient de venir se venger de la dernière attaque Sundarite à la bordure de Zagerath et d'Oonagh. Et, clou secret de son plan, il y avait ce sort, l'Extase de Guerre, qu'elle avait eut tant de mal à crée mais qu'elle n'avait pas pu essayer. Cependant, avant que tout les préparatifs ne soient fait, il sembla y avoir une fuite, un traître qui averti non pas Rama, mais le Seigneur Bouc lui même, qui mit Nazrin et Sobek aux arrêts.

    La revanche de Nazrin sur son père et les traditions de Sundaar avait avorté, tuée dans l'oeuf.

    Et elle fut menée, pieds et poings liés en compagnie de son amant comme deux criminels, aux pieds du Seigneur Bouc, en proie à une terrible colère.

    Une Fille du Bouc avait intrigué contre un de ses Fils.

Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh 091015122024120550

La gloire et le plaisir, la honte et les tourments, tout doit être commun entre de vrais amants.

    "Une femme qui ne connait pas sa place mérite un châtiment exemplaire", avait dit le roi de Sundaar en regardant sa fille cadette, à genoux devant lui, enchaînée. Nazrin, la dernière fille de ce dernier, enfant terrible, femme encombrante, trop talentueuse pour une Hybride femelle, trop lascive pour une princesse, du baisser la tête à contre-coeur. Elle savait que son père n'aurait aucune pitié ni à son encontre, ni envers Sobek, tout héros qu'il fut. Car le Seigneur Bouc était connu pour être un monarque impitoyable, un demi-dieu immortel avec une pléiade d'enfants. Elle savait qu'il ne serait pas clément avec une fille aussi encombrante et difficile qu'elle, car il avait bien trop de descendant pour connaître la mansuétude. Nazrin pensait qu'il n'y avait que la mort comme châtiment que son père lui réservait, et que Sobek l'accompagnerait dans sa chute. Pourtant ce ne fut pas le cas, et la princesse en fut aussi soulagée qu'effrayée, parce qu'elle réalisa bien vite où le vieux Bouc voulait en venir... On lui donna une armée. On lui donna une armure et un Yatagan, et on lui dit d'aller conquérir le pays d'à côté, Haarkon, ennemi héréditaire de Sundaar depuis des temps immémoriaux. Le Seigneur Bouc, dans sa grande miséricorde, accordait le pardon à Nazrin et Sobek, mais les puni en leur donnant une tâche ingrate. Impossible, au regard du nombre dérisoire de soldats qu'on leur avait donné, pour la plupart soit inexpérimentés, soit trop vieux, soit estropiés. Une armée de pacotille : ceux dont son père voulaient se débarrasser. Une sorte de purge cachée sous le couvert d'une conquête, après des années d'inactivité miliaire.

    Tout le monde avait compris qu'ils étaient conduits à la mort.

    Mais Nazrin elle, ne voulait pas mourir. Elle ne voulait pas souffrir non plus, mais quand elle s'avança vers la frontière d'Oonagh, la jeune Hybride avait bien comprit qu'elle n'avait rien à faire là. Elle, la princesse encadrée par les envahissants prêtres de son père, qui n'avait jamais connu que la chaleur du palais royal et le moelleux des coussins des grands salons, se retrouva dans la crasse et la poussière. Cependant, elle fit de son mieux pour ne montrer à personne qu'elle avait peur. Nazrin ne voulait pas tirer sa révérence. Sobek non plus, et les fidèles amants partagèrent la tourmente après le plaisir. Et même s'il était évidant que l'Hybride n'était pas faite pour porter une armure, elle avait décidé de survivre, au moins, plus que vaincre. La malice naturelle de la princesse additionnée à l'expérience du général seraient leur meilleur atout. Bientôt, à la frontière d'Oonagh, la région Haarkonienne en bordure, des brigandages répétés attirèrent l'attention des vassaux du Duc Otto III, qui envoya bientôt des troupes pour constater de ce phénomène et l'endiguer. Malheureusement ce qu'on lui rapporta ne lui plut guère : si peu de pillages violents étaient perpétrés, les brigands, qui se révélèrent être des soldats Sundarites, réduisaient leurs prisonniers en esclavage. Mais, pire que tout, cela n'était qu'une diversion. Une manigance. Bientôt, les forces envoyées sur place furent détruites par de petites escouades de vingt cinq hommes, éparpillés dans les montagnes, afin de prendre les Haarkoniens en tenaille et les faire sous-estimer leur force et leur nombre. En à peine deux jours, l'avant-poste à la frontière fut pris, les soldats Sundarites se battant sans peur ni pitié, comme un seul homme. C'était comme s'ils étaient possédés par quelque force maléfique qui les changeait en machines de guerres insensibles, à ce que rapporta un survivant au Duc d'Oonagh. Selon les dires de Nazrin ce fut "un joli coup de Bluff".

    Parce que le nombre de ses hommes étaient dérisoire, aussi ne devait-elle rien laisser au hasard. Jouer sur la ruse, la stratégie et surtout... la chance. Et sur son sort, l'Extase de Guerre, qu'elle avait crée pour renverser Rama L'Oisif. Sous l'effet de ses incantations et de sa musique, ses hommes devenaient comme un seul, exhortés à la guerre. La rumeur de troupes possédées se répandit comme une trainée de poudre jusqu'au Duc, tandis que Nazrin décida de lui envoyer une lettre au ton plutôt paisible, mais concise : "Moi, Nazrin Min Sundaar, dernière fille du Seigneur Bouc, vous demande d'abdiquer en ma faveur. Autrement je vous écraserais le plus simplement du monde". Encore un coup de Bluff, jouant sur la peur de la transe guerrière de ses soldats. Nazrin n'avait pour le moment absolument pas les moyens en hommes de marcher sur Oonagh, mais espérait que cela ficherait la frousse au Doc Otto III. Il rejeta bien sûr sa demande, mais Sobek semblait s'y attendre, et avait un autre plan, misant beaucoup sur le moral des troupes et la désorganisation visible du pouvoir militaire d'Oonagh. Nazrin quant à elle, se demandait s'ils s'en sortiraient. Cependant, elle savait que même dans la bataille, Fakiha veillait sur elle, et qu'elle s'en tirerait si elle n'était pas trop imprudente. Ils avaient réduit en esclavage puis incorporé de force dans leurs troupes les soldats Haarkoniens vaincus à la frontière, ce qui fut un renflouement de combattants non négligeable, même si discutable. Cependant, c'est la guerre. Et on ne chipote pas durant les temps de guerre.

    Beaucoup de soldats d'origines Sundarites ne faisaient pas confiance à la princesse Nazrin, au début. Après tout, c'était une femme, qui en plus avait le travers d'être une intrigante, et qui, de surcroît, avait déjà échoué une fois. Cependant la princesse Chèvre se montra étonnement diplomate avec ses hommes. Bien sûr c'était largement intéressé, mais certains de ses dires piquèrent les soldats au vif, comme le fait qu'ils soient tous dans le même enfer, délaissé par leur Dieu, le Seigneur Bouc. Pire encore, leur Dieu les avait renié, envoyé à la mort. Ils étaient dans la même situation, apatrides, rejetés. Elle leur demanda de croire en elle, en son sang divin qui les mènerait à la victoire. Qu'elle serait leur chef et leur amie. Et peut-être plus. Et, durant les pauses au coin du feu, la princesse se mêlât souvent à ses hommes, pour plaisanter ou les séduire. C'était aussi pour elle un formidable moyen de contenter ses pulsions sexuelles. Cependant, beaucoup peuvent trouver cela vulgaire, mais coucher avec ses hommes fut pour Nazrin un moyen de se les attacher, se souvenant que dans certaines autres peuplades au Sud de Sundaar, les soldats du même groupe devenaient fréquemment amants afin que de nouer une confiance mutuelle. Et Nazrin ne se fit pas prier, profitant à outrance de cette situation et aussi du moral parfois bas de ses hommes.

    Allant en simple ligne droite jusqu'à Port-au-Crâne, les troupes de la princesse eurent affaire à des troupes militaires plutôt désorganisées, puisque cela faisaient des années que la politique d'Otto III se concentrait sur l'intérieur et non pas l'extérieur, ayant partiellement délaissé le domaine militaire. Il fallait limiter les affrontements, mais prendre au moins une place forte. Comme la ville de Dagorlad, sur leur chemin. Ce fut peut-être la bataille la plus difficile des troupes Sundarites, durant laquelle la princesse fut blessée par un très mauvais coup d'épée, s'étant retrouvée au plus fort de la bataille. Elle eut encore une fois beaucoup de chance, et la prise de Dagorlad, sur une idée de Sobek, se fit avec un siège. Durant ce laps de temps, Nazrin pourrait se reposer et récupérer de sa blessure qui guérissait mal, lui donnant de fortes fièvres. La prise de la ville se fit donc sans la princesse et l'Extase de Guerre, mais Sobek prouva à ses adversaires que la petite armée de l'Amira ne comptait pas que sur la magie mais aussi sur des soldats décidés. Fakiha veillait pendant ce temps sur sa maîtresse, qui malgré le fait que son état s'améliorait et ne semblait pas mortel se portait plutôt mal. Un médecin lui diagnostiqua une infection de la cuisse l'empêchant de se déplacé. L'hémorragie avait été évitée grâce à un soldat qui l'avait garrotée sur le champ de bataille avant de la ramener à couvert. Cependant l'épée avait pénétré les chairs pour blesser le muscle, et la jeune fille d'à peine dix huit ans qu'était Nazrin, n'ayant jamais été blessée de sa vie, accusa bien mal le coup, alitée durant plusieurs semaines, forçant les troupes à s'établir un moment à Dagorlad en attente de rémission de leur princesse.

    Cela ne faisait pas deux mois que l'équipée avait quitté la frontière de Zagerath pour attaquer Oonagh. Leur avancée prudente et rusée avait été fulgurante. Cependant, les voilà immobilisés durant bien deux semaines, dans l'attente de la guérison d'une princesse en proie à des chouinements et pleurs dignes d'une petite fille Elle avait été installée dans les quartiers de l'ancien Comte de Dagorlad, dans une position confortable, défendue de se lever ou d'avoir des activités physiques qui pourraient aggraver l'état de son muscle meurtri. Ce qui comprenait les relations sexuelles, qui lui étaient pourtant vitales. Ainsi privée de sexe, il sembla à l'Hybride qu'elle allait devenir folle, au point qu'un soir, veillée par Fakiha, Nazrin craqua et tenta de quitter sa chambre en douce. Juste une petite fugue de quelques minutes à peine. Juste trouver un homme. Juste soulager la douleur mentale bien plus forte que la douleur de sa cuisse. Juste se laisser prendre le plus vite possible par le premier venu. Le sang bourdonnaient comme des milliers de frelons contre ses tempes quand Fakiha, forte de sa puissance physique équivalente à celle d'un homme, la saisit pour la ramener dans sa chambre et la remettre au lit. Ce fut une Nazrin hystérique, furie échevelée, qui fut maîtrisée par une Fakiha dépassée, la blessure de sa maîtresse s'étant rouvert avec ses gesticulations, la soignant du mieux qu'elle pu tandis que cette dernière la suppliait de toutes ses forces de lui trouver un homme, au plus vite.

    Et Fakiha savait combien cela était urgent. Mais Nazrin porta à son esclave un coup trop dur à sa fierté, si bien que la grande rousse, qui avait toujours été attirée par l'Hybride, commença à la toucher d'une manière plus qu'amicale, se sentant parfaitement capable de soulager la douleur de sa maîtresse. Nazrin quant à elle, physiquement affaiblie et mentalement totalement instable, se demanda comment une femme, dépourvue de la virilité qui excitait tout ses appétits, pourrait bien la satisfaire, et bien qu'elle tenta de repousser Fakiha au début, elle étant tant en manque que ce fut elle, l'esprit complètement à bout, qui lui réclama du plaisir. Cependant à ces caresses si loin de la brutalité virile et pénétrante qu'elle affectionnait, cette tendresse si différente des mains de ses amants, elle ne put rien répondre, profondément perturbée, encore plus frustrée après l'acte qu'avant. Fakiha ne l'avait absolument pas soulagée, et de culpabilité, l'esclave préféra quitter la pièce pour chercher le premier soldat venu, voir deux ou trois, pour apaiser efficacement sa maîtresse en proie à une souffrance qu'elle n'aurait jamais pu imaginer. Cette nuit là fut une des pires pour Nazrin Min Sundaar. Cette nuit où coucher avec quelqu'un ne lui avait apporté que plus de souffrance encore. Dès lors, les rapports entre l'Humaine et l'Hybride se dégradèrent, commençant par la gêne mutuelle puis la culpabilité qui les fit s'éviter dès Nazrin remise de sa blessure. Et bien que l'amitié fut encore là, ce fut comme si Fakiha avait consommé quelque chose auquel elle n'avait pas droit.

    Après deux semaines d'immobilisation, la petite armée reprit sa marche vers Port-au-Crâne, la capitale d'Oonagh, n'ayant plus qu'à faire face à quelques avant-gardes de soldats mal organisés. Les soldats de Nazrin les balayèrent sans peine malgré leur nombre, incorporant les vaincus de force, en faisant des Esclaves de Combat. Parmi eux, une femme que les soldats surnommèrent "Asfar" ou "jaune" en raison de sa couleur de cheveux, soldate du Duc Hoeven et femme farouche mais qui semblait cependant avoir comprit comment survivre. Elle s'illustra dans quelques petites batailles, remarquée par Sobek. Nazrin quant à elle, ne remarqua que le fait qu'elle semblait s'entendre avec Fakiha : un bon point, qui permettrait un peu d'éloignement salutaire face à la grande rousse rongée par la culpabilité. Finalement, au bout de quatre mois de campagne, les troupes arrivèrent aux portes de Port-au-Crâne avec encore assez de force de frappe pour commencer un siège de la ville. Le dit siège dura un mois, les Sundarites détournant la nourriture de la capitale pour eux-même, Nazrin envoyant une missive au Duc pour lui intimer de se rendre, lui et sa famille. Comme le fier Humain refusa, le siège continua quelques jours jusqu'à ce que Sobek ne propose d'entrer dans la ville pour constater combien de forces il restait à Otto III. Et lorsque les hommes de Nazrin forcèrent le passage de Port-au-Crâne, c'est une ville presque dénuée de soldats qu'ils trouvèrent, se rendant maîtres des lieux avec une facilité presque décevante pour la princesse, cependant soulagée. Elle entra dans le palais Ducal et mit la famille Hoeven aux fers, refusant de les tuer comme lui avait suggérer Sobek, craignant rapidement une révolte. Mais Nazrin refusa, se contenant de s'assoir sur le trône d'Otto III en s'endormant dessus comme une eptite fille fatiguée d'un voyage éprouvant à cheval.

Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh 091015122227707275

On domine plus facilement les peuples en excitant leurs passions qu'en s'occupant de leurs intérêts.

    "La politique est une guerre sans effusion de sang et la guerre une politique sanglante", avait-elle expliqué à son nouveau conseiller, un noble Haarkonien qui avait consentit à collaborer avec les forces d'occupation Sundarites maintenant en place. Nazrin avait prit le temps de récompenser très largement ses hommes afin qu'ils lui soient encore fidèles, gardant l'ancien Duc Otto III à ses côtés en tant que "polichinelle politique". Son intérêt était de placer ses meilleurs hommes à des postes dans les hautes sphères afin que d'assoir son pouvoir sur tout le Duché. L'Hybride rétablit également l'esclavage, mais décida de faire suivre les Lois Sundarites qui empêchaient de tuer ou maltraiter arbitrairement un esclave. Malgré cela, et c'était normal, elle restait "une barbare envahisseuse" qui avait rétablit la servitude en Oonagh. Cependant même les Makaï criminels ou qui ne payaient pas leurs dettes se virent mit aux fers, tout comme certains anciens nobles qui n'avaient pas voulu collaborer avec Nazrin et s'étaient soulevé contre elle. ceux qui n'avaient pas accepté les termes du contrat mais étaient resté passifs se voyaient simplement congédié de leurs fonctions sans qu'on leur retire leurs titres. Ceux qui, quant à eux, aidaient le nouveau pouvoir se voyaient largement récompensées. C'est de cette manière que l'Amira arriva à planter les graines de son pouvoir, en quelques années, jusqu'au moment où elle n'eut plus d'autre choix que de faire exécuter la famille Hoeven pour ne pas subir de représailles d'hypothétiques souteneurs de l'ancienne noblesse Ducal d'Oonagh. Conseil pragmatique du général Sobek.

    Cependant, quelques temps après la prise de Port-au-Crâne, la princesse eut une mauvaise surprise qui lui laisse aujourd'hui encore, cinq ans après, un goût très amer en bouche. Tout arriva, selon Nazrin, à cause d'Asfar. la culottée guerrière blonde qui vint un jour la trouver en lui réclamant un geste de boonté de sa part, en remerciement de ses actes de bravoure passés. L'Amira, pensant que cela ferait bonne figure, ne songea pas que cette acte de "bonté", à savoir l'affranchissement d'une héroïne de guerre, lui ferait perdre gros. En effet, dès Asfar libre, Fakiha fut introuvable. Elle la fit chercher des semaines, des mois. Des années. Fakiha, son esclave, son amie, avait disparue sans laisser de traces. Nazrin en conçu une terrible colère, peut-être la plus violente qu'elle n'eut jamais de sa vie. La rousse ne pouvait qu'avoir suivi Asfar. Il n'y avait pas d'autres explications plausibles. Fakiha l'avait abandonnée, trahie. Laissée toute seule, après s'être lentement éloignée d'elle. dans l'esprit enfantin de la princesse, il y avait l'idée que Fakiha aimait les femmes et aimait peut-être Asfar, consciente que sa maitresse ne l'aurait quant à elle jamais affranchie car tenant finalement bien trop à leur amitié, malgré l'évènement de Dargolad. Nazrin, bien que partiellement déniaisée par la guerre, même courte, ne fut plus totalement la même après cette "trahison" de la part de la personne qui était la plus proche d'elle. Elle se jura de retrouver Asfar et Fakiha et de leur faire payer à toutes les deux le prix de sa tristesse. Et ne plus jamais se laisser faire par une autre femme, autant pour ne pas souffrir du manque de virilité de son amante, autant par principes. Une petite fille. Nazrin était toujours quelque part une petite fille qui quand elle se trouve meurtrie, devient agressive. Fakiha l'avait abandonnée... comment avait-elle pu?

    Cependant, elle dut apprendre la politique sur le tas, avec les jeux de pouvoirs Haarkonien, cessant sa conquête à Oonagh, ce qui surprit les deux autres Ducs ainsi que le Roi, leur demandant une entrevue et réclamant purement et simplement le statut de Duchesse d'Oonagh, puisqu'elle ne revendiquait pas la région à Sundaar, mais bel et bien en sa possession personnelle. Oonagh restait une région d'Haarkon sous la régence de l'Amira Nazrin, mais qui intégrait pas mal d'us et coutumes Sundarites. Cependant Eusebio III ne lui donna pas le statut qu'elle souhaitait; il hésitait trop. Il lui demanda du temps, ce que Nazrin lui permit, avec un charmant sourire. Rien ne pressait à ce point, car elle avait apprit que le roi n'était pas très sûr de lui. Il lui fallait alors s'entendre avec les deux autres Ducs, histoire de ne pas être attaquée par eux. Le bon Myrkon en place, opposé à l'esclavage, ne semblait pas un bon choix. Luka Ier, Duc de Lushan et Makaï Tigre Blanc, ayant profité du changement de politique d'Oonagh pour exiger d'Eusebio II la réhabilitation de l'esclavage systématique des Humains dans sa région, lui sembla plus approprié, même si le concept d'esclavage systématique lui sembla plutôt farfelus.

    Nazrin demanda donc à rencontrer Luka Ier en l'invitant dans son palais, à Port-au-Crâne. Le peu qu'elle l'lavait vu durant les réunions avec le Duc Myrkon et le roi ne l'avait pas beaucoup renseigné sur quel genre d'invidivu était le vieux tigre, mais elle ferait de son mieux. Luka Ier et elle discutèrent plusieurs jours de sujets sérieux comme un peu moins, et la Sundarite découvrit un Duc froid et plein de droiture, difficile à convaincre, et encore plus à séduire, fidèle à la mémoire de feu son épouse, morte d'une maladie mystérieuse. Il n'avait auprès de lui que son fils, Luka II, jeune adolescent qu'elle avait entr'aperçu durant les réunions des Ducs et qu'il élevait durement mais avec honneur afin de devenir un jour son successeur. On imagine mal l'admiration que ressenti Nazrin pour Luka Ier à ce moment : ce fut proche d'un coup de foudre. Car cet homme ne pourrait pas être à elle, même pas un seul instant. Qu'elle fut éprise de lui n'a guère plus d'importance aujourd'hui, puisque cette lubie lui est passée, mais quand elle apprit son assassinat sur le chemin du retour vers Lushan, elle entra dans une terrible colère.

    Un groupe de rebelles Humains appelés le "Clan Waïtevragh" semblaient l'avoir attaqué sur un chemin de montagne isolé. Le jeune héritier de Lushan n'avait que quinze ans, et les cinq ans que Nazrin avait passé à assoir patiemment son pouvoir sur Oonagh firent sonner à ses oreilles un son de cloche intéressant : elle devait rencontrer le fils pour essayer de négocier ce que le père lui refusait : un accord officiel entre Lushan et Oonagh. Se faire nommer Duchesse, signer avec Lushan... tant de choses à faire. Et Sobek qui commence à lui parler de mariage alors qu'il connait ses fôlatries... un moyen de s'assoir à ses côtés? Nazrin ne donna aucune réponse, peu encline au mariage avec quiconque, même un amant connu depuis huit ans. Et elle qui ne pouvait enfanter, chercherait-elle un successeur? Etait-ce bien important, surtout en ce moment?

    Avant de chercher à faire perdurer son pouvoir avec sa descendance, il faut d'abord s'assurer de le garder par soi-même...

    {Vous.»

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MessageSujet: Re: Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh   Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh Icon_minitimeMar 27 Oct - 12:58

Et c'est validé ! Very Happy

Franchement, j'ai bu ta fiche du début à la fin (ça avait un drôle de goût o_o)

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Bref, ta fiche est extra, comme d'hab *___*

Je vais de ce pas finir la mienne ^^
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MessageSujet: Re: Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh   Nazrin Min Sundaar, maîtresse d'Oonagh Icon_minitime

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